Je ne sais plus bien...[Sugizo] (terminé)

Cela faisait maintenant plus d'un mois que Toshi, Emma, Elwyr et les deux frères Kiriya avaient quitté Samoel.
Comme elle leur avait promis, Uruha envoya bon nombre de lettre à ses amis.
Peu après leur départ, Sugizo avait réuni le conseil, et leur avait fait part de la prophétie. Du coup, l'armée de Samoel avait retrouvé son sérieux et on s'entraînait avec attention.
De son côté, la nymphe apprenait doucement à devenir reine. Sugizo l'y aidait avec patience et s'appliquait à lui enseigner les lois de leur royaume.
Aujourd'hui encore, ils allaient tout les deux dans un grand centre de soin où elle pourrait aider le personnel. Ses pouvoirs étaient d'une grande utilité.
Un soupir passa ses lèvres, et elle reposa son crayon.
C'était une lettre pour Emma. Et bizarrement, elle avait du mal à trouver les mots cette fois.

- Tant pis... Je la finirais ce soir.

Et disant cela, elle quitta sa chaise pour aller rejoindre son bien aimé dans la salle du trône.
La fatigue grignotait ses forces de jour en jour, et un nouveau problème venait perturber son quotidien.
Elle se sentait malade. Et une demi naïade ne tombe pas malade.
Alors pourquoi ses nausées ? Pourquoi cette constante envie de vomir ?
Refoulant tout ça au fond d'elle, Uruha poussa les portes de la salle et rejoignit Sugizo qui parlait avec deux conseillers.

- Je suis prête.

( Je dois sortir un moment, je devrais pas en avoir pour trop longtemps)

Leur vie de couple avait commencé sous les meilleurs auspices et Sugizo était fier de sa femme. Elle s'impliquait dans la vie du royaume, avait un vrai désir d'aider les gens et elle faisait beaucoup de progrès dans la compréhension des affaires.

Elle n'en était peut-être pas bien consciente mais le peuple l'adulait et il était très heureux de ça. Le seul point noir est qu'elle ne semblait pas en forme...

Il sourit en la voyant arriver et vint l'embrasser:

-Alors on va y aller.

En réalité, il ne servait à rien dans un hôpital, c'était Uruha la star des lieux, lui ne jouait qu'un rôle de représentation pour une fois ! XD Mais il aimait la voir s'occuper des malades.

Ils se rendirent avec un petite escorte et là, Uruha fut accueillie par les médecins qui commençaient à bien la connaître.

( Moi je pars au ciné vers 16h. On se reverra peut-être que ce soir du coup. ^^ )

Le couple royal s'aventura donc à l'extérieur du palais, et se dirigea vers l'hôpital.
Une fois entrés, ils furent chaleureusement accueillis par le personnel et Uruha se mit rapidement au travail.
Elle avait pris l'habitude de rendre visite aux plus jeunes en premier. Peut-être qu'inconsciemment, elle voulait voir ce que ça faisait de s'occuper d'un enfant.
Alors qu'elle terminait de soigner l'un d'eux, une nouvelle nausée stoppa net le flux de ses pouvoirs et elle s'appuya au mur pour ne pas tomber.
Ah... Les choses se compliquaient.

- Sugizo... Appela t-elle en fermant les yeux.

Elle avait envie de vomir...
Il ne fallait pas... Pas ici.
Et elle ne voulait inquiéter personne et surtout pas Sugizo.

Sugizo vit tout de suite que ça n'allait pas et l'enfant qu'elle soignait s'inquiéta tout de suite.

- La reine est malade ?

Sugizo prit Uruha par la taille et resta calme en disant aux personnes présentes :

- Ce n'est rien, un peu de fatigue...Je m'occupe d'elle.

Il l'entraîna tout de suite dans les toilettes où elle se mit à vomir.

- Hé ma puce...murmura-t-il en lui frottant le dos. Je crois que tu t'épuises trop, ça te rend malade.

C'était la première fois de sa vie qu'elle vomissait, et autant dire que c'était loin d'être plaisant.
Aux paroles de son bien aimé, la demoiselle se redressa pour se rincer la bouche, et souffla :

- Je ne comprends pas... Je ne suis pas censée pouvoir tomber malade. Mes origines de naïade...

Elle s'arrêta là, ses deux mains allant prendre appuie sur le lavabo.
Mon dieu... Mais que lui arrivait-il ? Ce n'était plus sa fatigue du au climat de Samoel... Non, c'était autre chose, elle le sentait.

- Sugizo... Est-ce que je peux voir un médecin ?

Sugizo l'aida à se rafraîchir en lui passant une serviette mouillé sur la figure.

Si Uruha n'était pas au courant de certains signes, lui l'était et un espoir complètement fou était né en lui à la pensée que peut-être...

Non faut que j'arrête ça parce que ça peut très bien être autre chose...Et si c'est le cas pourvu que ce ne soit pas grave...

- On est dans un hôpital, bien sûr que tu peux voir un médecin. Mais dis-moi...si tu es malade, est-ce que tu ne serais pas capable de te soigner toi-même ?

Simple question hein mais c'était comme un médecin qui irait voir un confrère au lieu de se soigner seul quoi ^^"

- J'ai déjà essayé. Mais rien n'y fait. C'est comme si mon corps rejetait mes ondes magiques. Alors... peut-être que c'est quelque chose que je ne suis pas en mesure de soigner... ?

Cette idée la fit grimacer, et elle serra la main de son mari.

- Il y a quand même quelque chose qu'il faudra que je t'avoue plus tard...

Elle lui déposa un baiser sur la joue et continua :

- Mais pour l'instant, j'aimerai avoir l'avis d'un professionnel, parce-que ça m'inquiète.

Avouer ? Que pouvait-elle bien avoir à lui avouer ?

Sugizo se sentit soudain anxieux et la serra contre lui avant de la conduire à l'extérieur :

- Alors viens, je vais te conduire à mon propre médecin, c'est le meilleur.

Pourvu que ce ne soit pas une maladie grave mon dieu...

Le médecin en question s'appelait Sary et il était suffisamment âgé pour avoir soigné Sugizo quand il était enfant. Autant dire qu'il le connaissait bien et que Sugizo lui faisait une entière confiance :

- Sary, la reine ne se sent pas bien. Pourriez-vous l'examiner ?
- Naturellement. Venez majesté...

Le secret médical étant valable même pour le mari, le médecin emmena Uruha dans une salle à part et la fit asseoir à la table d'auscultation :

- Que vous arrive-t-il ?

Alors Sugizo avait aussi son propre médecin ?
La demoiselle s'excusa auprès du personnel et suivit son mari qui la conduit jusqu'au fameux docteur.
Elle laissa Sugizo pour suivre l'homme et prit place sur la table d'auscultation.

- Eh bien... Il y a deux choses.

Elle inspira doucement et avoua :

- Je pense que mon corps ne supporte plus le climat de Samoel. Mes pouvoirs travaillent chaque jour pour me construire une pellicule d'eau invisible afin que ma peau ne souffre pas de la chaleur. C'est fatigant, mais je pensais pouvoir m'en sortir. Seulement, depuis quelques semaines, j'ai plus de mal à respirer et je récupère beaucoup moins vite.

Elle détourna les yeux vers la fenêtre, et continua :

- C'est pour la deuxième chose que je vais avoir besoin de vos talents. Les naïades ne tombent pas malade, et pourtant, tout à l'heure j'ai vomi. Depuis plusieurs semaines j'ai d'affreuses nausées. Et je ne parviens pas à me soigner.

Le docteur fronça les sourcils.
Il n'avait jamais eu à soigner de naiades ni de nymphes mais il savait qu'elles aimaient les climats tempérés et les endroits où il y avait de l'eau et beaucoup d'arbres. Pas vraiment les coins comme Samoel en somme.

Il prit son appareil à mesurer la tension, l'attacha autour du bras d'Uruha et le gonfla :

- Votre tension est basse en effet...

Bon sang, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il fallait faire pour arranger ce problème-là...Si le climait était incompatible avec sa nature, est-ce qu'il y avait quelque chose à faire de toute façon ?

Pour la suite, comme Sugizo, un soupçon lui vint tout de suite. Il demanda à la nymphe de s'allonger sur le fauteuil et plaça ses deux mains au-dessus de son ventre. C'était la même technique magique que Yoshiki avait utilisé sur Toshi et Bou. C'était d'ailleurs auprès d'un médecin que le vampire l'avait apprise.

Une lueur bleue apparut et l'homme sourit :

- Majesté...j'ai au moins une bonne nouvelle à vous annoncer. Vous attendez un enfant.

( Disons que c'est trop tôt pour qu'ils découvrent les...détails ! XD Gardons-leur la surprise pour plus tard ?)

( Oui, faisons ça. xDD )

Un... enfant ?
Les yeux de la demoiselle s'agrandirent de surprise et elle se redressa brusquement.

- Vous... Vous en êtes vraiment sûr docteur ?

Toute inquiétude s'évapora alors, et elle sortit en trombe de la pièce en criant :

- Sugizoooooo !

Elle lui sauta au cou et haleta :

- Tu vas... être papa !!

( Je vais manger ! )

Vous... Vous en êtes vraiment sûr docteur ?

- Oui absolument et vous...

Mais le praticien n'eut pas le temps de finir sa phrasse parce qu'Uruha se rua hors de la pièce pour annoncer la nouvelle à Sugizo.

Il se gratta la tête d'un air amusé. Il aurait quand même bien aimé lui expliquer certaines choses. Il fallait absolument qu'il lui reparle avant qu'elle parte parce qu'elle était probablement pas au courant de ce qui l'attendait puisque c'était son premier enfant.

Dans la pièce à côté, Sugizo reçut une Uruha impétueuse dans les bras et eut un choc à son annonce.

- Tu en es sûre ?! dit-il en prenant son visage entre ses mains.

Un coup d'oeil à la tête du médecin qui était venu sur le pas de la porte et il comprit.

- Oh mon dieu...

Le coeur éclatant d'une immense joie, il serra Uruha dans ses bras et la souleva de terre.

- J'espèrais tellement que c'était ça. O ma chérie... ! C'est merveilleux !

Le médecin avait fermé la porte et était resté dans la pièce à côté pour les laisser profiter de leur bonheur tranquillement. Il souriait : l'avenir du royaume était assuré.

Sugizo reposa Uruha à tere mais la couvrit de baisers sur le visage et dans le cou pendant qu'une de ses mains caressaient doucement son ventre. Il avait envie de pleurer de joie.

- Je t'aime tellement. Je suis le plus heureux des hommes. Cet enfant sera le plus beau de tous !

( Je suis KO alors je pense que je vais y aller ! Bisous !!! )

La joie de son amant ne fit qu'augmenter la sienne et elle se mit à pleurer de bonheur.

- Et moi la plus heureuse des femmes.... Si j'avais su plus tôt que c'était ça... Je suis tellement contente !

Son cœur semblait aussi léger qu'une plume, et son sourire ne voulait plus s'effacer.
Ses problèmes de santé étaient bien loin derrière elle à présent, et elle ne désirait plus qu'une chose : Annoncer cette nouvelle à Toshi et Emma.
Oh oui ! Quelle serait la réaction de son papa en apprenant ça ?

- Mon dieu... Souffla t-elle en posant sa main sur celle de son mari qui caressait son ventre.

C'était trop beau pour être vrai...

( Lol Toshi va prendre un coup de vieux ! XD Si on suit la logique, il va devenir "grand-père" ! XD )

Un enfant enfin...Des milliers d'images tournaient dans la tête de Sugizo. Peu lui importait que ce soit un garçon ou une fille, il l'emmènerait partout, jouerait tout le temps avec lui et le chérirait comme lui-même avait été chéri.

A présent, il était plus que jamais décidé à préserver son royaume. Il ne léguerait pas à son enfant un pays en guerre ou en ruines.

D'ici à ce qu'il naisse, Uruha aurait besoin de tout les soins possibles. D'après ce qu'elle lui avait dit la dernière fois, il aurait pensé qu'elle aurait été effrayée. Mais apparemment, elle avait changé d'avis et était prête à devenir maman. C'était un bonheur de plus.

Il la garda contre lui longtemps, en caressant son dos et ses cheveux.

- On va rentrer mon amour. Tu vas avoir besoin de te reposer à présent. Tu sais, tes nausées sont normales. Toutes les femmes enceintes vivent ça au début de la grossesse. Ca risque de durer encore un peu.

Le médecin, n'entendant plus de bruits, sortit de la pièce et les trouva enlacés :

- Excusez-moi. Mais je dois dire quelque chose à la reine. Etant donné votre nature, je pense que votre grossesse ne sera pas celle d'une femme humaine. Il faudra bien vous surveiller. Une naiade à part entière met au monde un embryon qui achève son developpement dans un poche sous l'eau en trois mois seulement. Vous garderez peut-être votre bébé en vous jusqu'à la fin mais votre grossesse durera sûrement moins de neuf mois.

Sugizo n'avait pas pensé que ça pouvait être si différent et regarda Uruha :

- Tu n'aurais pas une idée de la manière dont ça pourrait se passer ?

( Il va se faire appeler papi... xDDD )

Les nausées étaient donc normales ?
Une grimace tira les traits de la demoiselle, et la voix du médecin leur firent tourner la tête.
Ah oui... Elle avait oublié ce léger détails.
Elle se détacha doucement de son mari, et dit :

- J'avais déjà fait quelques recherches de mon côté. Malheureusement, les livres ne parlent que peu de ce genre de chose et surtout si cela concerne les hybrides.

Elle soupira, puis croisa les bras.

- Le mieux c'est encore que je reste dans le jardin que le roi à construit pour moi. Je serais dans mon élément et mon instinct maternelle me dictera certainement la meilleure conduite à suivre.

(Le pauvre ! XD)

Le médecin hocha la tête. Oui le jardin...

- J'allais vous en parler. Il serait bon en effet que vous y restiez le plus possible.

Il ne voulait pas révéler ce qu'elle lui avait dit alors il ne donna qu'un avertissement caché à Sugizo en pensant qu'Uruha finirait par lui raconter :

- Sire, prenez bien soin d'elle parce qu'elle extrêmement fatiguée. Elle ne doit plus faire aucun effort ni physique, ni magique. Parce que si elle continue de s'affaiblir ainsi, elle pourrait bien perdre son bébé.

Les traits de Sugizo se crispèrent :

- Nous allons faire attention. Et nous rentrons tout de suite.

Perdre le bébé...
Un frisson incontrôlé la parcourut de la tête aux pieds et elle serra la main de son mari, comme pour se rassurer.
Aux paroles de son bien aimé, la demoiselle s'inclina respectueusement et dit :

- Merci docteur. Est-ce que vous pourriez passer au palais de temps en temps ? Enfin, juste pour voir si tout se déroule bien, et si vous n'avez rien de plus urgent à faire bien sûr.

Elle ne voulait pas non plus le monopoliser sous prétexte qu'elle était reine.

- Je passerai à la moindre alerte, n'ayez aucun doute là dessus.

Sugizo le remercia puis il annonça leur départ sous prétexte que la reine était épuisée par une trop grande utilisation de ses pouvoirs. Il allait falloir annoncer la grossesse mais pas maintenant.

Dès qu'ils furent revenus, Sugizo emmena Uruha directement dans le jardin. Ils se couchèrent sur l'herbe et il posa sa tête sur le ventre de la nymphe, émerveillé à l'idée que leur enfant arrivait enfin.

- Je ne savais pas que tu étais fatiguée à ce point mon amour. Il va vraiment falloir que tu te ménages. Tu risques de t'ennuyer mais ce sera moins long que d'habitude. Ta santé et celle du bébé passent avant tout.

Après avoir remerciait le médecin et s'être excusé auprès des occupants de l'hôpital, le couple royal retourna au palais, et Sugizo prit l'initiative de la conduire jusqu'au jardin.
Un sourire vint orner ses lèvres quand il posa sa tête sur son ventre, et elle caressa tendrement ses cheveux.
Elle savait parfaitement qu'il était plus que temps de le prévenir pour ses problèmes de santé... mais elle ne s'en sentait pas le cœur.
Il avait l'air tellement heureux.
Tant pis... Elle le lui en ferait part demain.
Après tout, cela pouvait bien attendre encore un peu, puisque désormais elle devrait rester dans le jardin.

- Ne t'inquiète pas trop non plus. Je resterai sage. Par contre, si Myriam veut me rendre une petite visite, alors elle sera la bienvenue. Cela fait longtemps que je n'ai pas pris le temps d'aller lui dire bonjour.

- Elle viendra, dit Sugizo. Surtout qu'elle pourrait te donner des conseils très utiles : elle a eu six enfants !

Il sourit :

- Elle va devenir folle quand elle saura...

Il ferma les yeux pendant que sa main allait doucement sur sa hanche et sa jambe.

- Je me demande à quoi il ressemblera avec nos natures différentes. Si c'est une fille, j'espère qu'elle saura danser comme toi. D'ailleurs, tu préfèrerai avoir quoi ?

Six ?! OO
Uruha ne laissa rien paraître de sa surprise, mais n'en pensa pas moins.
Comment pouvait-on avoir six enfants ?
Déjà qu'un seul était fatigant... Alors six !
Myriam était une femme tellement courageuse, et au fond, Uruha l'admirait beaucoup.
Elle avait une force de caractère incomparable ! xD
Et puis, les dernières paroles de son amant la ramenèrent à l'instant présent.

- Je ne sais pas. J'ai l'impression que je saurais mieux m'occuper d'une fille, mais avoir un garçon, ce serait amusant. Enfin... Amusant n'est certainement pas le bon mot, mais disons que ce serait une découverte intéressante.

Une découverte intéressante... ? Oo
Non, elle ne trouvait vraiment pas les bons mots. xD

- Et toi ? Une fille ou un garçon ?

- Je sais pas...dit Sugizo. Je le ressens différemment. Avec un garçon, j'aurais tendance à être comme mon père a été avec moi. Si c'est une fille, j'aurais l'impression de t'aimer à travers elle. Dans tous les cas, ce sera un bonheur, il n'y aura aucune déception.

Il leva les yeux vers elle :

- La coutume voudrait que j'annonce immédiatement la bonne nouvelle mais je pense qu'on va attendre un peu que tu sois remise. Nous n'avons qu'à le dire à nos amis seulement. Je voudrais être là pour voir la tête de ton père ! XD

Oui... Dans tous les cas, cet enfant serait le plus merveilleux des cadeaux.
Uruha passa son index sur la joue de son amant et sourit.

- On peut l'annoncer demain si tu veux.

La tête de Toshi ?
Oh oui ! Elle aussi aurait donné cher pour voir sa réaction !

- Oui... J'aurai préféré le leur annoncé de vive voix... Mais je suppose qu'utiliser mes pouvoirs serait trop dangereux vu mon état actuel, alors je me contenterai de les prévenir par lettre.

Et qui sait ? Peut-être qu'ils trouveraient le temps de venir la voir ?

- Oui ce serait sûrement trop fatiguant pour toi de les prévenir d'aussi loin. Emma sera sûrement coincée par les cours mais je ne serais pas étonné de voir Toshi se précipiter ici, histoire de te faire part de son expérience ! XD

Il s'appuya sur un coudet et se pencha sur elle pour un doux baiser :

- Je préviendrai tout le monde demain alors...Tu vas passer la nuit ici ? Tu veux que je t'ammène quelque chose ?

Ce serait tellement agréable si Toshi pouvait venir...
Et s'il venait avec Léara et Yoshiki, ce serait encore mieux.
Pourtant, la demoiselle calma ses espoirs, et s'appliqua à répondre au baiser de son amant.

- Oui, je pense. Je récupérerai plus rapidement.

Elle réfléchit un instant, puis demanda :

- Est-ce que tu pourrais me ramener mon papier à lettre et un stylo ? Ah ! Et une couette aussi, et un livre pour que je m'en serve comme support... Et, est-ce que tu pourrais demander à Myriam de m'apporter des dattes ? Oh ! Et des pêches si il y a !

Elle posa un doigt sur ses lèvres et se mit à rire.

- Pardon... Je te demande beaucoup de chose.